La jeune femme n’avait plus le goût d’être reine pour la seule fois dans sa vie. Ce matin, elle était devant son miroir. Et elle ne voulait pas se préparer, se mettre belle. Elle ne se maquilla même pas et elle se fit seulement un chignon. Mettant des joggings et aussi une veste grise et longue. La jeune femme n’avait pas mit de bijoux et elle ne voulait pas passer à autre chose. Entendant sonner à sa porte, elle descendit les longs escaliers tournant de sa villa et ouvrit la porte. C’était son petit ami qui lui avait apporté des fleurs, elle lui fit un petit sourire et les prit pour les mettre dans l’eau. « Merci pour les fleurs, mais tu m’as vu, j’ai l’air d’une malade au premier degré, je ne ressemble absolument à rien. » Elle le serra dans ses bras. Elle avait tellement besoin de se sentir protégée par un homme, de se sentir petite dans ses bras. Pour faire comme si son père était toujours en vie. Elle lui caressa le dos doucement. Ce qu’elle aimait chez lui, c’est qu’il s’intéressait à elle et non seulement à son corps, il lui demandait qu’est-ce qu’elle avait fait de son week-end. Elle lui fit un sourire. « J’ai pensé à toi. » Elle lui donna un léger baiser et se recula et se dirigea vers la cuisine pour prendre un vase et mettre les fleurs dans l’eau.

La jolie brune monta ensuite les escaliers à nouveau se rendant à sa chambre et le laissa la suivre. Elle s’assise devant sa table à maquillage et sortit son eyeliner et son mascara, ensuite son gloss et un peu d’ombre à paupière. Elle le laissa s’asseoir sur son lit et détacha ses cheveux et les brossa pour ensuite connecter son fer plat et elle ondula ses cheveux tout en les allongeant à la fois. La jolie jeune femme se retourna et se rendit vers son garde robe pour enlever ses joggings devant son petit amie se retrouvant en brésilienne et mit une minijupe de jeans et enleva sa veste se retrouvant en soutif et mise une petite camisole noire. Mettant un petit collier argenté par la suite et quelques bagues et bien entendu de grandes boucles d’oreilles. Elle se retourna et se rendit vers son petit ami après au moins une heure qu’il l’attendait. Elle s’assise sur ses genoux et l’embrassa. « Alors qu’es-ce que tu veux faire aujourd’hui beau brun. » Elle lui fit un petit sourire.

Je me fichais qu'elle ne soit pas maquillée, qu'elle ne porte pas les plus beaux vêtements, qu'elle ne soit pas parfaite. Quoi qu'il arrive je la trouvais superbe, moi. Elle était rayonnante autrefois. Depuis la mort de son père j'avais comme l'impression qu'elle n'était plus elle même. C'est pour ça que je voulais passer le plus de mon temps avec elle pour la faire redevenir comme avant. Je savais parfaitement que sa famille tentait aussi de le faire mais j'avais besoin de me dire que j'étais part à son rétablissement. J'aimais Lightning, pas celle qu'elle était devenue. Elle essayait de montrer à tout le monde qu'elle était forte mais je savais qu'elle avait ses failles comme tous les autres. « Merci pour les fleurs, mais tu m’as vu, j’ai l’air d’une malade au premier degré, je ne ressemble absolument à rien. » Si je n'étais pas amoureux de la demoiselle je l'aurais sûrement trouvé repoussante à ce moment là mais elle était ma princesse, celle que j'aimais serrer dans mes bras pour la rassurer, celle qui avait le droit aux regards qui rendent plus fort. Elle était là pour moi, comme je l'étais pour elle. « Tu sais bien que ce qui compte, ce n'est pas ton physique mais qui tu es pour moi. Je t'aimerais même quand tu seras pleine de rides... » Je souriais en disant ça, en pensant à combien je l'aimais et combien c'était cruel de la tromper. Je me souviens comme ça avait été dur la première fois mais cela faisait des jours que je n'avais pas pu répondre à mes pulsions. Elle souriait. C'était déjà une victoire pour moi. « J’ai pensé à toi. » Mon sourire se joint au sien. « Je t'ai déjà dit que je t'aimais ? »

Après avoir mis les fleurs dans de l'eau, elle grimpa en haut de l'escalier. Mon regard la suivit avant que je ne fasse la même chose. Je connaissais cette maison par coeur, j'avais même l'impression d'en faire parti. La jeune femme pris place devant sa coiffeuse alors que je m'installais doucement sur son lit. Elle prit le temps de se maquiller, de se coiffer de la façon que j'adorais. Elle se changea également sous mes yeux. Pendant tout ce temps, je n'avais rien dit. Je me contentais de l'observer comme j'aimais le faire. J'étais capable de passer des heures à la regarder, simplement. J'aimais tout de ses gestes. Lorsqu'elle eut finit, elle prit place sur mes genoux pour m'embrasser. Mes bas glissèrent autour d'elle, la protégeant de tout ce qui pouvait arriver. « Alors qu’es-ce que tu veux faire aujourd’hui beau brun. » Je souris doucement, comme elle le faisait. Pas la peine de parler de relations sexuelles, elle me les refuserait. Je passais une main sur sa joue pour remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « Dans un premier temps je tiens à te dire que tu es la plus belle femme que j'ai jamais vu. Ensuite que dirais-tu de faire quelque chose à manger, je meurs de faim en fait. Et puis après on pourrait faire un tour dans la piscine, vu la chaleur qu'il fait. Enfin, si ça te va. Sinon, on peut tout simplement rester là à discuter, c'est à toi de choisir... »

Cela faisait déjà deux mois qu’elle ne l’avait pas approché physiquement, de façon sexuelle bien entendu. L’approche d’un homme faisait toujours que son esprit pensait à son père dans son subconscient et elle n’était pas capable d’aller plus loin, mais elle voulait réussir à pouvoir garder son petit ami, elle savait qu’il était là pour elle. Elle ne savait pas qu’il la trompait, donc elle se disait qu’il était tellement gentil et beau d’avoir accepté d’attendre après elle tout ce temps. Il n’avait pas touché une autre femme et il était tellement près d’elle depuis le premier jour avec elle et depuis la mort de son père. « Pourquoi tu es si gentil avec moi Duncan, tu aurais bien pu aller en voir une autre, depuis déjà deux mois, que je ne suis pas capable de subvenir à tes besoins, ni aux miens d’ailleurs. » Elle baissa les yeux et ensuite les remonta lorsqu’il l’enlaça de ses bras. Elle l’embrassa et lui dit. « Tu sais j’ai compris que dans la vie, que nos rêves meurent un jour, mais si on les réalise, on devient plus heureux et je veux réaliser un rêve avec toi. Être amoureuse pour toujours et trouver le véritable amour, car sans l’amour, la vie est beaucoup moins importante. Et tu es tellement important pour moi. » Elle l’embrassa et le fit se coucher sur le dos et l’embrassa lentement ses cheveux longs tombèrent sur les épaules du jeune homme et elle continua de l’embrasser. « Tu sais dans toute ma vie, je n’ai aimé qu’un autre homme autant que je t’aime toi, et cet homme était mon père. Je t’aime Duncan. »

La jolie brune continua de l’embrasser et passa ses mains sous son chandail et lui retira lentement embrassa ses bras et son torse lentement, et l’embrassa par la suite et ouvrit les yeux et ensuite elle resta couchée contre lui. Elle n’était pas prête à faire l’amour à nouveau avec lui, mais elle ne voulait pas le perdre, elle ne voulait pas qu’il la trompe et elle ne voulait pas qu’il croit que sa petite amie est coincée. Lightning le regarda et resta couché sur lui sans ne plus rien faire pour le moment.

« Pourquoi tu es si gentil avec moi Duncan, tu aurais bien pu aller en voir une autre, depuis déjà deux mois, que je ne suis pas capable de subvenir à tes besoins, ni aux miens d’ailleurs. » Si seulement elle savait la vérité... J'aurais voulu lui dire mais je ne pouvais pas. Je la perdrais mais je l'aimais, je l'aimais tellement que je ne pouvais pas imaginé lavoir avec un autre homme. Les autres histoire ce n'était que pour passer le temps, pour répondre à mes désirs. Il n'avait jamais été question d'amour ou de sentiments quelqu'il soit. Elle était la seule que j'aimais. Sans le vouloir, je lui faisais du mal. Je ne pouvais pas lui dire maintenant, je ne pouvais pas lui dire que je la trompais alors que son père était mort deux mois plus tôt et qu'elle allait encore mal. « Lightning... Je t'aime, tu le sais non ? Je serais là quoi qu'il arrive... » Et encore un mensonge, comme lors de ces matins où je lui disais avoir passé la soirée avec mes amis alors que j'avais passé mon temps avec une autre qu'elle. Je m'en voulais mais je ne trouvais pas la force de tout lui avouer. Je préférais attendre qu'elle aille mieux pour tout lui dire. Elle m'embrassa de nouveau avant de me regarder dans les yeux. « Tu sais j’ai compris que dans la vie, que nos rêves meurent un jour, mais si on les réalise, on devient plus heureux et je veux réaliser un rêve avec toi. Être amoureuse pour toujours et trouver le véritable amour, car sans l’amour, la vie est beaucoup moins importante. Et tu es tellement important pour moi. » Je souris doucement et déposais mes lèvres sur les siennes avec douceur. J'étais heureux de l'entendre utiliser de tels mots pour moi. Tout le monde nous voyait vivre ensemble pour toujours. On était le couple le plus sûr du lycée... Vraiment ? Je ne savais plus, j'étais complètement perdu. De nouveau ses lèvres gagnèrent les miennes. Je me retrouvais sur le dos, elle au dessus de moi. Ses cheveux chatouillaient mes épaules. De nouveau j'eus le droit à un baiser. « Tu sais dans toute ma vie, je n’ai aimé qu’un autre homme autant que je t’aime toi, et cet homme était mon père. Je t’aime Duncan. » Je me mordis la lèvre inférieure en la regardant. « Je t'aime aussi chérie, plus que personne d'autre, et plus que je ne serais jamais capable d'aimer quelqu'un d'autre. »

Deux mois c'était long, surtout pour un homme comme moi qui adorait coucher avec sa petite amie. Les baisers de la demoiselle se firent plus nombreux et plus appuyés. Ses mains soulevèrent mon haut pour me le retirer. J'avais envie d'elle, c'était évident. Mes mains caressèrent doucement son dos alors qu'elle s'immobilisa soudainement. Je comprenais en la regardant qu'elle n'était pas encore prête, qu'elle faisait simplement ça pour moi. Je ne pouvais pas lui faire ça. Je fermais les yeux, essayant de réprimer l'envie qui était montée en moi. J'approchais les lèvres de la jeune femme des miennes pour l'embrasser doucement. « Li, si tu n'es pas prête c'est pas grave. J'attendrais pour toi. Je ne veux pas que tu le fasses parce que tu penses que je vais partir ou je ne sais pas trop quoi. J'ai attendu deux mois, j'attendrais encore. Je sais que tu vas pas bien, je sais que tu souffres, même si tu ne veux pas le montrer. Je te connais trop bien pour ça... C'est pas grave Light, je préfère aller faire des crêpes ou je sais pas trop quoi avec toi mais j'veux pas que tu te fasses plus de mal pour moi. Promets moi que tu ne te forcera plus. J'ai envie de toi c'est vrai mais pas si ça doit être trop dur pour toi.. Je t'aime, je ne veux pas que tu souffres... » Je l'embrassais au coin des lèvres avant de gagner son oreille pour lui murmurer quelques mots. « J'attendrais le temps qu'il faudra... »

En le regardant dans les yeux en écoutant ses dernières paroles qui étaient. Je t’attendrai le temps qu’il le faudra. Elle avait l’impression, qu’il avait un sous-entendu dans sa voix. Elle le regarda intriguer toujours couchée sur lui. Elle le regarda dans les yeux et se demandait à quoi il pensait en disant ça, il avait sortit cette phrase aussi rapidement qu’on ne peut pas penser avant de la dire. « Duncan, tu sais que je t’aime, mais je crois qu’aucun de nous deux résistera à une tentation aussi forte, j’ai tellement envie de toi aussi. Laisse moi le temps de m’habituer à nouveau à être à nouveau près d’un garçon, j’ai peur de mes émotions c’est tout… » Elle savait qu’il ne résisterait pas encore deux mois, le connaissant à la perfection elle ne savait même pas pourquoi il avait résisté une semaine. Elle avait envie de lui, elle n’était pas prête, mais si elle ne tenterait jamais de le refaire avec lui, elle ne sera jamais prête. Alors il fallait bien qu’elle soit prête un jour. Elle continua de l’embrasser. « J’en ai envie Duncan. » Elle caressa son torse musclé lentement. Elle passa ensuite sa main sur son bras musclé, elle adorait les bras de son petit ami, cela lui donnait encore plus envie de lui sentant ce bras viril sous sa main douce et féminine. Elle l’embrassa et le regarda dans les yeux et ferma les yeux se laissant aller.

Lightning ferma les yeux et se laissa aller pour la première fois depuis deux mois. Elle savait qu’il était le moment de se laisser aller et de se laisser désirer. Il fallait bien qu’elle passe ce pas un jour pour le faire ensuite plus souvent et revenir comme avant. Elle vivait des émotions depuis la mort de son père, c’était normale, chaque fille perdant son père qui la tenait dans ses bras étant petite fille, la protégeant des autres hommes, mais ce qui la fit arrêter de résister, c’était qu’elle savait que son père aimait Duncan, il l’avait toujours apprécier lors des soupers de famille à la maison. Elle continua de l’embrasser.

J'avais beau être sans coeur pour certaines personnes, le fait de coucher avec elle me faisait quelque. Je ne sais pas, j'avais comme l'impression d'être sale. Je pensais à toute ses filles qui avaient vu mon lit pendant ses deux mois et je la voyais elle. Je ne pouvais pas faire ça, je me sentais tellement mal envers elle. « Duncan, tu sais que je t’aime, mais je crois qu’aucun de nous deux résistera à une tentation aussi forte, j’ai tellement envie de toi aussi. Laisse moi le temps de m’habituer à nouveau à être à nouveau près d’un garçon, j’ai peur de mes émotions c’est tout… » Elle me connaissait peu être un peu trop bien. Je n'avais même pas été assez fort pour me retenir deux mois alors que je l'aimais et qu'elle était là pour moi. J'étais véritablement un minable et je ne la méritais pas. Je baissais les yeux alors qu'elle m'embrassait de nouveau. Je ne disais plus rien et me laissais faire doucement. « J’en ai envie Duncan. » J'aurais tellement aimé qu'elle me dise ça plus tôt. Je me sentais mal et pourtant je ne repoussais pas ses baisers où ses mains qui commençait à me caresser le bras puis le torse, comme elle le faisait d'habitude. Ses mains sur mon torse provoquaient de frissons le long de ma colonne vertébrale. Je me mordais la lèvre. Il fallait que je lui dise toute la vérité, même si elle devait faire mal. Elle m'embrassa de nouveau et je ne pus m'empêcher de prolonger son baiser doucement.

Je sentis ses muscles se décontracter montrant qu'elle se relâchait. Elle était bien avec moi et moi j'étais mal. Je me sentais même mal par rapport à son père. J'avais toujours montré un très grand respect pour lui. J'avais demandé à son père avant d'aller plus loin avec elle. Cette dernière tenait beaucoup à lui et il m'avait semblé normal d'agir ainsi. J'avais ensuite était rapidement considéré comme un Jenkins. J'aimais son père, pas autant qu'elle, mais il était quelqu'un d'important pour moi. J'avais l'impression d'avoir trahi la promesse que je lui avais fait aujourd'hui. Je lui avais juré de toujours tout faire pour rendre sa fille la plus heureuse du monde. Ce dernier baiser était celui de trop. Je reculais un peu brusquement de notre étreinte et fermais les yeux un instant. « Je ne peux pas Light... Je suis désolé. » Je fermais doucement les yeux, essayant de retrouver mes esprits. Moi qui insistais toujours pour qu'on couche ensemble, moi qui ne disais jamais non je refusais aujourd'hui de la toucher. Je me sentais assez mal et j'avais l'impression d'avoir le vertige. Je soupirais légèrement pour fermer les yeux et passais une main sur ma nuque. « C'est moi qui suis pas prêt, Li... Je suis désolé mais je peux pas, pas encore, pas maintenant... » Je passais mes mains dans son cou pour l'embrasser légèrement et rapidement. J'étais désolé, sincèrement.

Elle le regarda et écouta ses paroles. Il la repoussa, la jeune femme se leva debout. Elle s’était préparée pendant une heure, elle s’était changée devant lui. Elle était magnifique. Elle était enfin prête à être à lui. À se donner à son corps et son âme mettant tout entres ses mains. Une larme coula sur sa joue et ensuite sur son autre joue. Lorsqu’elle le regarda dans les yeux, elle savait à cet instant même de sa vie, qu’elle avait l’esprit vide et qu’elle était prête à l’écouter, car il se passait réellement quelque chose. Il avait fait un truc qu’il n’était pas prêt à lui dire et à cet instant même, elle comprit. Elle lui avait dit qu’il n’était pas du genre à attendre une semaine et il l’avait repoussé. Elle posa sa main sur sa mâchoire et ses lèvres en le regardant d’un regard effrayé et à la fois dégoûté. « Je veux que tu sortes de chez moi tout de suite Duncan. » À ce moment même, elle se disait qu’il l’avait sans doute trompé ou quelque chose de ce genre. Elle retira ses boucles d’oreilles et les lança contre le mur. Ensuite son collier et ensuite ses bagues. Elle retira aussi la bague qu’il lui avait donnée lors de son dernier anniversaire. Elle lui lança en plein contre son torse et elle rebondit sur le lit. La jeune femme continua de verser des larmes en se reculant et elle se dirigea vers le bas de sa maison en descendant les escaliers et elle claqua la porte de sa salle de bain s’enfermant dans celle-ci.

Verrouillant la porte et s’adossa contre celle-ci, se laissant glisser contre le bois blanc de la porte et elle accota sa tête contre ses genoux en continuant de pleurer. Elle n’avait même pas idée ce qu’il avait dans la tête et ce qu’il avait fait. Il lui avait mentit et il y avait bien quelque chose. La jolie brune ne voulait plus penser à rien et elle pensa à son père et lui dit très fort en pensant. *Papa, mais où es-tu, que dois-je faire dans ce genre de situation, je ne sais plus quoi faire sans toi.* Elle continua de pleurer… Elle avait tellement de peine et vivait tellement d’émotions à ce moment même de sa vie, qu’elle ne voudrait pas vivre une déception de plus.

J'aurais dû me taire, j'aurais dû agi comme si de rien n'était. J'aurais dû mais je ne pouvais pas. J'avais couché avec d'autres filles, j'étais arrivé à leur faire croire que je quitterais Jenkins puis leur avais fait comprendre que notre histoire n'était que pour un soir. J'arrivais à manipuler les gens mais je ne pouvais pas faire ça à ma petite amie, pas à elle, elle comptais trop pour moi. J'étais cruel de lui dire ça aujourd'hui alors qu'elle avait passé tellement de temps à se faire belle pour moi, elle prenait sur elle pour me faire plaisir et je brisais tout cela... Je m'en voulais mais je savais également qu'elle m'en voudrait encore plus si je ne lui disais pas tout maintenant. Le regard qu'elle posa sur moi me blessa. Jenkins se mit à pleurer, chose que je ne voulais pas. Je ne supportais pas de la voir dans un tel état, surtout à cause de moi. Elle déposait ses mains sur ses si douces lèvres. « Je veux que tu sortes de chez moi tout de suite Duncan. » Je baissais doucement la tête en la voyant. Elle s'était levée avant de parler. J'étais en train de la perdre, je le savais, mais pourtant je n'arrivais pas à faire quoi que ce soit pour empêcher tout ça. J'aurais dû lui expliquer ce qui était vraiment mais je ne trouvais rien à dire. Elle était toujours près de moi mais je ne disais toujours rien. Elle retira ses bijoux, même la bague que je lui avais acheté. Elle avait couté une fortune mais elle le méritait. Elle m'avait dit que c'était trop pour elle mais elle avait tort, ce n'était rien par rapport à l'amour que je lui portais. Le fait qu'elle la quitte montrait qu'elle ne voulait plus me voir. Elle pleurait toujours, j'aurais dû la prendre dans mes bras. J'allais faire une fac de journalisme et je n'ai rien trouvé à dire... Je l'ai simplement regardé partir. Je saisis la bague que je lui avais offert pour la serrer un instant avant de la poser sur sa table de nuit. J'attrapais mon tee-shirt et l'enfilais. J'avais entendu la porte de la salle de bain claqué.

Je descendit les escaliers doucement, essayant de savoir si tout était vrai ou si j'étais en train de rêver. Comment avais-je pu lui faire ça ? Je gagnais la porte de la salle de bain et tentais de l'ouvrir. Bien évidemment, elle était verrouillée. Je donnais un léger coup dedans avant de soupirer. « Je suis désolé Lightning. Je t'aime... J'ai rien fait, c'est juste que... Je ne sais pas c'est tellement bizarre depuis que ton père est mort. Je lui ai promis de te rendre heureuse et j'ai juste l'impression que ce n'est pas une bonne idée de faire ça maintenant. J'en ai envie mais j'crois qu'on devrait encore attendre... Je sais que c'est idiot parce qu'on l'a déjà fait plein de fois mais je ne sais pas c'est juste que je pense qu'on devrait attendre avant de le faire... Tout est nouveau ici, cette maison et je me sens mal... Je ne sais pas, je... Lightning ouvre moi je t'en prie. » Je lui mentais, c'était horrible. Je sais. Mais je ne pouvais me résoudre à la perdre. Je voulais qu'elle ouvre cette porte, je voulais qu'elle pense que mes mensonges étaient vraies...

Lightning entendit les bruits à la porte et sa grande force de caractère lui disait de ne pas l’ouvrir, mais maintenant que son père était mort, elle était beaucoup plus fragile et se laissait aller dans ses émotions. Elle ouvrit la porte et le regarda dans les yeux. « Tu n’as rien fait, tu me le promets ? » Elle le regarda, le visage en larme en baissant les yeux et en les remontant dans son regard profond et bleu. Elle l’embrassa d’un petit baiser court et sec. Elle préférait ne pas recommencer dans le même domaine que tout à l’heure. Elle essuya ses yeux et continua d’avancer dans la maison et s’assise dans le salon sur son sofa doux et soyeux. Elle alluma la télévision, elle préférait plutôt ne pas trop parler de la mort de son père, elle en souffrait trop et maintenant que son petit ami était là. Elle resta là sans ne plus rien dire, elle n’avait plus envie de parler. Lightning regarda la télévision séchant encore ses dernières larmes qui coulait en respirant avec difficulté. Elle n’avait plus envie de voir qui que ce soit, elle se couvera d’une couverture chaude et douce. Mais elle ne regardait plus la télévision mais le mur pour ne plus voir personne à ce moment même.

Light daigna enfin m'ouvrir la porte. Elle pleurait, et cela me faisait du mal aussi. Son regard dans le mien, elle se mit à parler. « Tu n’as rien fait, tu me le promets ? » Je la regardais un instant, perdu dans son regard. « Je te le jure chérie... » Son regard gagna le sol puis remonta jusqu'à moi. Elle déposa un baiser vif sur mes lèvres avant de filer s'assoir sur le canapé où j'avais pris place tout à l'heure. Elle alluma la télé et sans un mot je la rejoins. Pouvait-on vraiment croire qu'on était un couple alors qu'elle se tenait à l'autre bout du canapé et que le seul bruit dans la maison sortait de la télé ? Je ne disais pourtant rien, essayant de me concentrer sur l'écran, en silence. Elle séchait ses larmes, enfin. Elle semblait avoir du mal à respirer et prit une couette pour se couvrir. Je tournais la tête vers elle. Son regard n'était plus fixé sur la télé mais bien sur le mur, dans le vague. Sans un mot, je pris sa main et l'attirais contre moi pour la serrer dans mes bras, la couette entre nous. Je la serrais, sans dire un mot, en caressant ses cheveux. Je n'aurais pas dû parler de son père, je savais que le sujet était difficile, j'aurais dû trouver une autre excuse que lui... Mauvaise pioche Duncan. Je fermais doucement les yeux pour sentir son parfum, pour la sentir contre moi. Son souffle trouvait la mort sur mon oreille... J'embrassais l'une de ses tempes avec tendresse. « Je suis désolé mon amour. Je n'aurais pas dû te parler de ça mais c'est juste que je ne pouvais pas. Tu me pardonnes ? On sera toujours là l'un pour l'autre hein ? Tu sais que si tu veux me parler tu peux le faire. Et si tu n'en as pas envie tu peux juste rester dans mes bras ou même pleurer. Ou j'en sais rien mais fais ce que tu veux pour redevenir la vraie Light, je t'en prie... La vraie toi me manque. Et ne me dit pas que tu es comme avant, c'est faux. Je sais que c'est faux... Je t'aime Lightning, pour toujours. Et tu sais que si je dois finir ma vie à côté d'une femme ce sera toi, n'est-ce pas ? Pardonne moi mes erreurs, pardonne moi de n'être qu'un homme et d'être parfois faible. Je ne pourrais jamais trouvé quelqu'un pour te remplacer. »

« La vraie moi ? Je suis moi, comment tu veux que je sois, mon père est mort ! Tu voudrais que je souris et que je soit de bonne humeur entrain d’humilier les autres pour me sentir plus importantes, si c’est ça que tu veux en ce moment, et bien tu te trompe de personne. » Je soupirais doucement. Le pire dans l'histoire ? Elle ne se rendait même pas compte de ce qu'elle était devenue. Tout le monde s'en rendait compte, elle n'était plus la même. Le problème était aussi que personne n'osait lui dire de peur de la blesser ou de se la mettre à dos. Mais je me devais de le faire parce que je l'aimais et qu'elle n'était plus comme autrefois. Je pouvais comprendre qu'elle soit triste, qu'elle ait mal mais je ne m'attendais pas à un tel changement. Elle menait toujours la vie dure aux jeunes femmes, elle était même pire qu'avant et c'était bien ça qui me faisait peur. Elle était dans l'excès de ses sentiments parfois et cela m'effrayait. Peut-être qu'un jour, dans un accès de colère elle pourrait faire quelque chose de regrettable. Je me faisais du soucis pour elle et elle ne semblait pas le comprendre. Je ne dis pourtant rien, ne voulant pas en rajouter une couche. Elle se mit contre moi un instant puis se leva. « Tu pourrais partir s’il te plait, j’ai envie d’être seule… » Je fis oui de la tête. À mon tour je quittais le canapé. Je l'embrassais sur le front avant de la voir partir en haut. Je pris le chemin de la porte d'entrée. Une fois dehors, je fermais les yeux un instant en jetant un regard sur cette nouvelle maison. Je pris ensuite une grande inspiration et repris le chemin de la maison pour aller me baigner pendant un instant avant d'aller m'allonger. J'avais besoin de calme et de repos. C'était sans compté sur le retour de ma soeur et de mon père quelques minutes plus tard. J'aurais donné n'importe quoi pour être seul au monde à ce moment là.

the end.